Médaillé de bronze aux Jeux Olympiques de Rio, Dimitri Bascou ponctue de belle manière sa remarquable saison. A 29 ans, le hurdler martiniquais récolte enfin les fruits d’un travail acharné.
Ne jamais abandonné !
Le chemin de la réussite n’a pas été simple pour Dimitri Bascou. Licencié à l’Aiglon du Lamentin, il part à Eaubonne en 2004 puis intègre l’INSEP un an plus tard. « Quand j’étais encore ici (en Martinique), j’étais un peu dispersé. On dit que la bêtise est dans le cœur de l’enfant donc j’ai du apprendre à me canaliser. Le sport m’a aidé en cela et j’ai beaucoup appris au niveau des valeurs même de la vie. Si je dois donner un conseil à un jeune, c’est qu’il ose tout donner dans un sport ou dans une autre passion. Pour moi, ce qui a fait la différence c’est que je n’ai jamais abandonné. J’ai aimé ce que je faisais et aujourd’hui, il y a un résultat. Si on aime ce que l’on fait, même si on n’arrive pas au résultat escompté, à la fin on sera quand même satisfait d’avoir pu construire quelque chose ».
Avant l’athlétisme, Dimitri Bascou pratique le football. Il joue d’abord au poste de gardien de but puis en défense et enfin en attaque avant de revenir dans les cages. « On m’aimait bien en gardien » sourit l’intéressé. Mais, le football n’est pas le bon sport pour lui. Il se tourne alors vers la natation qu’il couple au bout d’un moment avec l’athlétisme. C’est à ce dernier sport que Dimitri Bascou va se consacrer pleinement après un certain temps…avec la réussite que l’on connaît.
L’athlétisme devient sa passion. En cette année olympique 2016, il s’y consacre à 100 % pour atteindre ses objectifs. Mais, le Martiniquais prépare aussi son avenir. « En 2015, j’ai validé un certificat préparatoire au métier d’entraîneur et je suis détenteur d’un brevet d’état spécialité athlétisme. Pas forcément pour entraîner mais, j’ai un projet dans le sport social et le partage via les moyens de communications modernes » précise Dimitri Bascou. Un emploi du temps bien chargé qui laisse quand même un peu de temps aux loisirs…tant qu’ils ne demandent pas trop d’efforts physiques. « Les athlètes de haut niveau ont le temps d’avoir des loisirs mais, ils sont limités. Il faut que cela soit un loisir passif donc, principalement le cinéma. Je peux faire un parc d’attraction mais, sortir en boîte ou toutes autres activités qui demandent des efforts sont proscrites ».
29 ans
1m82 ; 81 kg
Spécialité : 110m haies
Club : US Créteil
– Médaille de bronze JO de Rio en août 2016 (13s 24)
– Champion d’Europe à Amsterdam juillet 2016 (13s 25)
– Médaille de bronze aux Championnats du monde en salle 2016
– Médaille d’argent aux championnats d’Europe en salle 2015
– 4 titres de champion de France : 2016, 2011, 2010 et 2009
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