Emma Glorianne a remporté ce dimanche 23 juillet le tour cycliste de Martinique dames. La Martiniquaise qui évoluait sous les couleurs de la sélection de Guadeloupe a fait la différence lors de la dernière étape.
Emma Glorianne poursuit sa progression de façon assez fulgurante. Ce dimanche 23 juillet, elle inscrit son nom au palmarès du tour cycliste de Martinique dames. Elle prend le meilleur sur la tenante du titre, Kélianne Julus (Team Crédit Mutuel Garage Premier) lors de la 4ème et dernière étape de la compétition. La jeune Martiniquaise, 3ème de l’épreuve en 2022 et meilleure cadette, évolue désormais en Guadeloupe au sein du Team Madras Cycling. Elle avait pris une excellente 2ème place lors du tour féminin de Guadeloupe l’an dernier. Leader de la sélection de Guadeloupe, Emma Glorianne réalise une belle performance pour son retour sur les routes de Martinique. Elle se tourne maintenant vers le tour féminin de Guadeloupe qui débute ce mercredi 26 juillet. Nous l’avons rencontré juste après son sacre en Martinique.
Comment s’est passée cette dernière étape avec la victoire finale au bout ?
Emma Glorianne : Hier (samedi), quand j’ai vu que j’ai rattrapé un peu de retard lors du 1er tronçon et qu’elle (Kélianne Julus) était en difficulté, j’ai mis les bouchées doubles prendre la 1ère place. Aujourd’hui, elle a lâché et nous n’étions que 2 féminines devant. Avec mes anciens coéquipiers de la Martinique, les minimes de la sélection, nous avons bien roulé. Je les remercie beaucoup, Livio Macabre et Wilhem Jeanville.
Tu as participé au tour 2022, comment as-tu trouvé cette édition 2023 ?
EG : Cette édition était vraiment plus dure que l’année dernière où il y avait des circuits. Cette année, on nous a gâté avec Gallochat dès la 1ère étape, une arrivée au Morne Acajou. Nous n’avons pas l’habitude de faire ces parcours. J’ai essayé de m’accrocher tant que je pouvais et cela a payé.
Comment se passe ton année en Guadeloupe ?
EG : Cela se passe beaucoup mieux qu’en Martinique. Il y a une meilleure entente avec les filles. Là-bas, on reconnaît mon potentiel contrairement à ce qui s’est passé en Martinique. Franchement, je me sens bien en Guadeloupe.
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