Quelles sont vos sensations après ce succès que vous souhaitiez ?

Félix Mérine : C’est vraiment quelque chose de merveilleux ce que notre association a réalisé. Nous gagnons l’étape, nous gagnons le tour. Ce n’était pas évident cette année car depuis le début c’était un mano à mano. C’était un tour très serré avec des écarts faibles. La dernière étape était aussi très difficile, le vent a forci et tout le monde était en galère. Même nous, nous avons frôlé la catastrophe. Aujourd’hui, je pars serein. J’ai un équipage que j’ai formé, ils sont jeunes. Je ne pense pas qu’il y aura quelqu’un d’autre comme moi puisque personne ne ressemble mais, on aura quand même un patron au Robert qui va défendre les couleurs de la ville.

Comment avez-vous trouvé vos 2 patrons adversaires, Kenny Exilie et Diany Rémy et des autres ?
FM : Ce sont des jeunes qui montent. J’aurais pu être leur père (sourires) ; je suis le plus vieux de la flottille. Cela ne veut pas dire que je ne peux plus aller sur une yole ; je sais comment faire. Mais, il est temps pour moi d’arrêter. Il faut donner la place aux jeunes, les former pour faire monter le niveau de la yole. Au Robert, il y a 5 yoles mais, à chaque fois, il n’y en a qu’une qui joue la victoire. Le poids est toujours sur cette yole donc mon prochain défi est de mettre d’autres yoles au Robert.

Quel tour garderez-vous en mémoire ?
FM : Mon 1er tour en 1990 et celui-là, le dernier. Je pars avec une victoire 35 ans après. C’est une belle victoire car ce n’était pas évident. Il n’y avait pas les écarts de 20 ou 30 minutes.